Archive pour avril, 2009

AKI ONDA et ALAN LICHT EN CONCERT A BRUXELLES

Posted in Uncategorized on avril 19, 2009 by debloque

Je vous annonce le concert  d’un duo composé par Alan Licht et Aki Onda le 17 mai 2009 au cinéma Nova à Bruxelles. Les détails suivront rapidement.

Un duo mettant en scène deux figures de la scène expérimentale
internationale, avec le guitariste Alan Licht  et le jongleur sorcier de
cassettes et walkmans Aki Onda. Les deux musiciens nous proposent de
vastes paysages sonores. La combinaison d’une improvisation avec des
cassettes comportant des traces d’histoires personnelles ou ‘empruntées’.
Aki Onda s’inscrit pertinemment dans la programmation dans la mesure ou
son travail est basé sur un projet qu’il mène depuis de longues années :
des travaux compilés à partir d’un « journal sonore » collecté. Il capture
des enregistrements environnementaux avec des walkmans (field recordings)
qu’il manipule physiquement avec de l’électronique. Impossible de
comptabiliser les collaborations impliquant Alan Licht. Quelques noms
jetés malgré tout : John Zorn, Rhys Chatham, Derek Bailey, Tom Verlaine,
Arthur Lee, Arto Lindsay, ou Jandek. Il a enregistré cinq albums de
compositions pour cassettes et de guitare. Le duo présentera un bricolage
bucolique, une musique à la fois intimiste et discrète mais aussi la joie
du boucan.

NOISE ADDICT (playlist du 12.04.09)

Posted in Uncategorized on avril 15, 2009 by debloque

/ Eric Copeland : « Spacehead »
Hermaphrodite (XC711D)
[2007-Paw Tracks]

2/ For a Few (More) Decibels I

3/ Lukas Simonis : « Ippes@ » + « Begoulesj »
Stots
[2006-Z6]

4/ Les Slugs : « Skazou »
XV (NS5602)
[1994-Aredje]

5/ For a Few (More) Decibels II

6/ Moha! : « Daily Three » + « Jolly Five » + « Daily Four » + « Jolly Four »
Norwegianism (XM726J)
[2007-Rune Grammofon]

7/ K-Branding : « Ländler »
Facial
[2008-Humpty Dumpty Records]

8/ For a Few (More) Decibels III

9/ Letu : « Norm 1 »
RadioWorm 107.
[2009-WormRec]

10/ Andy Moor : « From e to f »
Marker (XM798W)
[2007-Unsounds]

11/ For a Few (More) Decibels IV

12/ El Banco mundial : « theguitarofgepe »
RadioWorm 107.
[2009-WormRec]

13/ Family Underground : « Mysterious Invaders » (extrait)
Salt of the Sun (XF123E)
[2007-Ikuisuus]

14/ For a Few (More) Decibels V

15/ Absolut Null Punkt : sans titre (plage 2)
Absolut Null Punkt (XA567B)
[2004-Important Records]

Alain Bolle & Stéphane Pastor

Une expo photo au Musée juif de Belgique

Posted in Uncategorized on avril 5, 2009 by debloque

Une exposition photo à voir à Bruxelles. Une rétrospective du travail de Robert Capa visible au Mujée Juif de Belgique jusqu’au 19 avril.
En 1947 il fonde Magnum.
Magnum Photos est une coopérative photographique. Créée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger et David Seymour, elle fut la première de ce genre à voir le jour.
Magnum Photos regroupe quelques uns des plus grands photographes et photojournalistes du monde. Elle a des bureaux à New York (s’occupant du continent américain), Londres (îles britanniques, Océanie, Afrique et une partie de l’Asie), Paris (Europe continentale) et Tokyo (Japon, Chine et Taïwan).
Auparavant, les agences photographiques achetaient tous les droits sur les productions des photographes, une fois leurs droits vendus, ceux-ci n’avaient plus aucun contrôle sur l’utilisation de leurs photos. C’est principalement pour cette raison que Robert Capa et ses amis créèrent Magnum Photos.

L’expo est déclinée en quatre sections qui sont autant de déambulations de l’artiste à travers le monde:

Sections de l’exposition:
La France entre 1936 et 1939
Au cours du printemps et de l’été 1936, Capa photographie le tumulte des manifestations, grèves et contestations à Paris qui émergent à la suite de l’élection du Front Populaire. Capa tourne aussi son regard vers des sujets non politiques ou plus légers. Ce pan de l’œuvre de Capa constitue un portrait cocasse de la vie parisienne de la fin des années 1930.

L’Espagne entre 1936 et 1939
Capa se rend plusieurs fois en Espagne pendant la Guerre civile et passe beaucoup de temps à Madrid, une ville sévèrement pilonnée et bombardée. En octobre 1938, il se fixe à Barcelone, menacée alors par les bombardements et l’avancée rapide des troupes fascistes. Certaines de ses photographies les plus poignantes documentent l’exode de la ville vers la frontière française qui a lieu en janvier 1939.

La Chine en 1938
Les images que Capa réalise de la Chine reflètent celles qu’il a réalisées en Espagne ; ses photographies des deux conflits démontrent que la guerre réduit les nations au plus bas dénominateur commun dans la violence et la souffrance. En avril 1938, il photographie la bataille de Tai’erzhuang, une défaite cuisante dans l’histoire de l’armée japonaise. Par la suite, il passe beaucoup de temps dans la capitale temporaire, Hankou, sous une pluie de bombes.

Grande Bretagne, Afrique du Nord et Italie 1941–1944
En 1941, Capa passe quelques mois à Londres, en plein Blitz; il y retourne en 1942. En mars 1943 on l’envoie en Afrique du nord. Durant l’été 1943, Capa photographie la conquête de la Sicile par les Alliés. Il quitte ensuite la Sicile pour les affrontements en Italie continentale, alors que les troupes alliées avancent vers le nord.

France 1944
Le 6 juin 1944 – Jour J – Capa photographie le débarquement des troupes américaines sur la la côte normande. Avec Ernest Hemingway, il accompagne les troupes armées de la Normandie jusqu’à Paris. Le 25 août 1944, le photographe rejoint la division armée française qui libère la ville.

Allemagne 1945
En mars 1945, Capa se fait parachuter en Allemagne avec des troupes américaines. Quelques semaines plus tard, il se joint à la First US Army qui entre à Leipzig. Il photographie un corporal appareillant une mitrailleuse sur le balcon d’un appartement, la balle d’un tireur embusqué touche le soldat, le tuant immédiatement. Par la suite, Capa fera souvent allusion à ce symbole, « le dernier homme à mourir » dans la Seconde Guerre mondiale.

Europe de l’Est 1947–1949
L’Union Soviétique étant fermée à la plupart des photographes occidentaux, Capa saisit l’occasion de s’y rendre avec son ami John Steinbeck, dont les romans étaient l’objet d’éloges du gouvernement communiste, qui les déclare officiellement des œuvres de réalisme social. Ils passent un mois en URSS, durant l’été 1947, et visitent Moscou, Stalingrad, la Géorgie et l’Ukraine. En 1948, Capa accompagne l’écrivain Theodore H. White en Hongrie, en Pologne et en Tchécoslovaquie.

Israël 1948–1950
Capa se trouve à Tel-Aviv pour la proclamation d’indépendance de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948. Il reste dans la nouvelle nation environ six semaines. Lors de ses deux voyages suivants en Israël, en 1949 et 1950, Capa se concentre surtout sur la situation désespérée des réfugiés arrivant dans le pays, internés dans de vastes camps en attendant qu’on leur attribue domicile et emploi.

Amis
Capa était au centre d’un invraisemblable tourbillon d’amis. A Paris, son cercle d’amis proches était principalement composé d’expatriés : Ernest Hemingway, John Steinbeck, Irwin Shaw, le chroniqueur Art Buchwald, le scénariste Peter Viertel et les cinéastes John Huston et Anatole Litvak. Pablo Picasso et Françoise Gilot étaient également parmi ses bons amis. Les photographes de Magnum composaient la famille étendue de Capa.

Indochine 1954
Le 7 mai 1954, un jour ou deux avant son arrivée en Indochine, Diện Biên Phủ tombe aux mains du Việt Minh. A Hanoi, Capa commence un reportage sur la situation militaire dans le delta du fleuve Rouge où l’activité Việt Minh s’intensifie. Le 25 mai, il accompagne une mission française. Pendant que le convoi est arrêté, Capa s’éloigne de la route, avec un détachement de soldats. Dans un champ, il est tué en posant le pied sur une mine.

Au cours de sa vie de photoreporter Robert Capa aura toujours pris soin de donner un point de vue, un angle de vue devrais-je dire. Son empathie est omniprésente. Cette empathie est si forte qu’elle contrarie sans doute ce qui pourrait être considéré comme un trop plein stylistique, une esthétisation du malheur.

La section le plus faible concerne sans doute celle qui a trait à la création d’Israël. A aucun moment n’est mentionnée l’expropriation du peuple palestinien. Le reste est parfait.